MALADE

*Malade*

*Trouver le temps de s’asseoir aux pieds du Seigneur pour l’écouter est une nécessité vitale pour le chrétien. Une vie de communion avec Jésus demande du temps, mais trop souvent l’agitation quotidienne nous emporte.*

Alors l’Esprit nous réveille, quelquefois par la maladie. Comment réagir quand nous sommes ainsi arrêtés dans nos occupations, et même dans notre service ? On peut chercher la guérison, être occupé de soi, se plaindre, douter même de Dieu, au lieu de se tourner vers Celui qui nous arrête, afin de rechercher, dans la lumière de sa présence, ce qu’il veut produire par cette épreuve. Accordons une entière confiance à son amour. Au tribunal de Christ (voir 2 Corinthiens 5. 10), nous comprendrons toutes les circonstances de notre vie. Il y a une grande douceur à prendre la maladie de la main du Seigneur, comme une halte nécessaire qu’il nous offre. 

N’oublions pas que la souffrance est un instrument divin pour nous former. “Tout sarment qui porte du fruit, [Dieu] le nettoie, afin qu’il porte plus de fruit” (Jean 15. 2). Tailler le sarment est forcément un stress pour la plante, mais c’est une opération nécessaire pour le fruit qui viendra. Ce que le Seigneur enlève, ce sont souvent les feuilles, l’apparence extérieure, pour que la vie de Christ en nous brille avec plus d’authenticité. 

Le fruit de l’Esprit mûrit dans la maladie. La patience fait partie de ce fruit (Galates 5. 22). Le croyant malade apprend à attendre sa délivrance dans la soumission paisible à la volonté de Dieu (voir Psaume 40. 2). Les épreuves de la vie nous rapprochent de “l’homme de douleurs” que fut le Christ (Ésaïe 53. 3) ; il n’y a aucune souffrance qu’il n’ait connue avant nous et bien plus que nous. Dans notre faiblesse, la force est en lui. Ainsi, dans ces circonstances, pourrons-nous répandre la “bonne odeur de Christ” (2 Corinthiens 2. 15). Peut-être y a-t-il en nous quelque “voie de malheur” qu’il nous faudra confesser (voir Psaume 139. 24). Dès lors, Dieu transformera tout notre lit (voir Psaume 41. 4) par sa présence. La foi et l’espérance mûriront dans nos cœurs. Qui ne désirerait pouvoir dire de tout cœur, comme le psalmiste : “Il est bon pour moi que j’aie été affligé, afin que j’apprenne tes statuts” (Psaume 119. 71) ?

2 Corinthiens 5 (BYM)

  1. C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !

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