Nos filets vides
Jésus passe le long de la mer (Jean 21. 4), et voit ses disciples déçus : après une nuit entière de vains efforts dans leur barque, ils ramenaient des filets vides. Nous sommes peut-être partis, comme eux, pleins d’espoir ; nous étions sûrs que tel choix de vie, tel chemin que nous suivions, nous ramèneraient des filets pleins, de quoi nous nourrir abondamment : un mariage, un métier, une situation professionnelle, un choix personnel…
Et il n’en est rien. Cela n’a pas de sens ! Nous étions même peut-être persuadés d’avoir fait ces choix avec Jésus, et voilà le résultat : des filets vides. Les problèmes s’entassent, incompréhensibles : le chômage ou des difficultés au travail, des enfants pour lesquels nous nous faisons du souci, une maladie invalidante, un mariage qui va mal…
Mais Jésus est là, sur la rive. Il nous regarde nous fatiguer, il voit nos vains efforts, il voit que nous ne faisons pas réellement appel à lui. Il nous adresse cette question : “Enfants, avez-vous quelque chose à manger ?” (Jean 21. 5). Peut-être ne sommes-nous pas encore assez fatigués de lutter seuls ; serions-nous capables de lui répondre : Non, attends un peu, je vais y arriver tout seul !
Si, comme les disciples, nous répondons simplement : “Non”, reconnaissant que nous n’avons rien à manger, alors tout changera. Les mêmes circonstances accablantes se prolongeront peut-être encore, mais Jésus sait comment nourrir notre âme, comment nous donner la paix et la joie, même pendant les nuits de peine. Nous découvrirons alors que notre filet est “plein de 153 gros poissons” (v. 11). Imaginons la joie des disciples en les comptant, ce matin-là, sur la plage ! Oui, le Seigneur peut faire bien plus que nous avions imaginé (voir Éphésiens 3. 20).
Mais les disciples vont expérimenter encore davantage que leur pêche miraculeuse : ce qui va les nourrir ce matin-là, c’est ce que le Seigneur a préparé pour eux. Pendant qu’ils pêchaient, il leur avait préparé un feu pour se réchauffer, ainsi qu’un petit barbecue : du poisson sur les braises et du pain (v. 9). Il sait de quoi nous avons besoin (voir Matthieu 6. 32). Il faut simplement apprendre à voir qu’il est là, près de nous, fidèle à sa promesse (voir Matthieu 28. 20), le laisser s’approcher de nous et nous nourrir.
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !