Le croyant et la mort
Pour beaucoup, la vie est le bien le plus précieux. Combien de personnes, en fin de vie, font tout ce qu’elles peuvent pour continuer à vivre ! Si la mort est liée à une erreur humaine, les proches sont souvent agressifs envers le responsable. Mais Job a dit : “L’Éternel a donné, et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni !” (Job 1. 21), alors qu’il avait perdu ses biens et vu mourir tous ses enfants. Au sujet de l’homme, Job a dit aussi : “Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est fixé par toi, si tu lui as posé ses limites, qu’il ne doit pas dépasser, détourne de lui ton regard, et il aura du repos, jusqu’à ce que, comme un ouvrier, il achève sa journée” (14. 5, 6). Nous citons souvent cette déclaration de l’apôtre Paul : “J’ai le désir de partir et d’être avec Christ, car c’est, de beaucoup, meilleur” (Philippiens 1. 23). Et pourtant nous essayons quelquefois de combattre, avec des forces qui diminuent, pour nous accrocher à ce que personne ne peut conserver, la vie (voir Ecclésiaste 8. 8).
Pour ceux qui ne connaissent pas Christ comme leur Sauveur, la mort est en effet terrible. Elle les amène dans une éternité de souffrances, loin de Dieu – en enfer. Mais pour ceux qui ont cru en lui, la mort n’est pas à craindre. Le croyant ne doit pas l’éviter à tout prix ! Une telle attitude, banale pour le monde, nous a peut-être tellement influencés que nous la trouvons tout à fait normale.
Rien dans la Bible ne nous empêche de nous soigner et de recourir à la médecine, mais où plaçons-nous notre confiance ? Plutôt dans les médicaments ou bien en Dieu ? Faisons-nous des reproches aux médecins quand ils se trompent ? Dieu n’est-il pas souverain, au-dessus de tout ? Ne dirige-t-il pas toutes nos circonstances ? Nous attendons le retour du Seigneur pour nous enlever de ce monde, et non la mort. Dans ses plans parfaits, Dieu peut cependant permettre que nous-mêmes, ou des personnes que nous aimons, nous soyons introduits dans sa présence par la mort. S’il nous enlève des êtres chers, faisons-lui entièrement confiance !
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !