La vie chrétienne pratique selon Dieu
Écouter la Parole de Dieu ne suffit pas, il faut la mettre en pratique (v. 22, 25). On peut quelquefois faire beaucoup d’œuvres et paraître pieux. Mais la Parole souligne dans quelles conditions notre “service religieux” peut être agréé par Dieu.
Tout d’abord, ce que nous faisons pour Dieu se révélera vain si par ailleurs nous ne savons pas maîtriser notre langue (v. 26). Il faut donc premièrement apprendre à être “lent à parler”, comme le recommande le verset 19. Ne pas maîtriser ses paroles, c’est aussi manquer de maîtrise de soi.
Ensuite, le vrai service religieux, “pur et sans tache”, celui qui est agréable à Dieu, met le
moi complètement de côté. Visiter ceux qui sont dans la détresse ne satisfait pas le moi, si ce service est accompli avec discrétion. Il faut savoir apporter continuellement des encouragements sans en recevoir soi-même. Le monde pourrait peut-être nous féliciter pour ce que nous faisons et ainsi nous apporter une certaine satisfaction personnelle. Mais le croyant cherche avant tout à être “approuvé” par Dieu (voir 2 Timothée 2. 15) et il se tient justement à l’écart du monde – c’est le troisième point.
“Se conserver pur du monde” est une expression très forte. Dieu nous dit que “le monde entier gît dans le méchant” (1 Jean 5. 19). Le croyant ne se vautre pas dans le “bourbier” de l’immoralité et de la malhonnêteté (voir 2 Pierre 2. 22), mais il fuit même les simples éclaboussures : l’orgueil, la satisfaction de soi…
Si la pratique chrétienne consistait à observer des règles et des rites, à organiser des cérémonies, à administrer des sacrements, la chrétienté pourrait être fière de tout ce qu’elle fait. Mais le service religieux selon la pensée de Dieu, ce n’est pas du tout cela ! Notre pratique doit en réalité découler
d’un amour divin qui déborde : le cœur rempli de compassion envers ceux qui ne peuvent rien nous rendre en retour, nous nous mettons à leur service, en toute discrétion. Cherchons autour de nous : qui sont ceux qui ont besoin de nous ? Il y a bien sûr en premier lieu “ceux de la maison de la foi” (Galates 6. 10), mais aussi ce voisin âgé, cette personne qui tend la main à un coin de porte, ces familles qui viennent d’ailleurs dans le plus grand dénuement…
Apprenons à servir le Seigneur en toute humilité, dans la séparation du mal qui nous entoure !
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !