La brebis a choisi son propre chemin, elle s’est égarée; le bon Berger Se met à sa recherche. Il ne Se décourage pas, Il ne Se laisse pas arrêter lorsque la brebis prend la fuite. Il ne lâche pas cette âme qu’Il cherche, mais Il persévère « jusqu’à ce qu’Il la trouve… »
Quel enseignement pour nous qui voulons gagner des âmes pour Dieu! Si facilement nous nous laissons arrêter par un non, intimider par la résistance ou l’hostilité. Tel n’est pas l’esprit du vrai gagneur d’âmes; celui-ci dit: « J’ai commencé selon la volonté de Dieu, je persévérerai! » Quand nous sommes vraiment décidés, la prière est fortifiée par la résistance de la « brebis perdue », et nous continuons jusqu’à ce que nous l’ayons trouvée. Du reste, c’est ce que le Sauveur a fait à notre égard. N’en ferions-nous pas de même pour les autres?
II est dit que pour atteindre Son but, le bon Berger a quitté les quatre-vingt-dix-neuf autres brebis. Sommes-nous parmi les chrétiens qui savent qu’ils devraient être des gagneurs d’âmes, mais qui ne le sont quand même pas?
L’explication de notre incapacité est simple; mais c’est une vérité désagréable à la vie propre. Pour atteindre la brebis perdue, il y a quelque chose à quitter. Le bon Berger a délibérément quitté les propres justes pour s’occuper de la brebis qui se savait perdue. Nous ne pouvons pas trouver la brebis perdue en restant dans l’atmosphère de propre justice des quatre-vingt-dix-neuf autres.
Il nous faut peut-être encore quitter autre chose. Notre coeur y tient; cependant nous savons très bien que pour aller après la brebis perdue, nous devons nous en débarrasser. Dieu ne peut pas nous employer si nos coeurs sont partagés. Abandonnons-Lui donc ce qui n’est pas selon Sa volonté pour nous, et recevons vision des milliers de brebis qui s’en vont, toujours plus loin du bercail, vers la perdition. Parmi elles, il y en a qui par notre moyen se laisseront conduire vers le bon Berger pour être