Comment lis-tu ?
Un docteur de la Loi s’avance vers le Seigneur pour lui poser une question : que faire pour mériter le salut ? Il se place ainsi sur le terrain de toutes les religions du monde : celui des bonnes œuvres pour mériter le salut.
Cet homme était dans de détestables dispositions à l’égard du Seigneur : il voulait le juger avec son bagage religieux. Il avait certes une tête bien pleine, pétri qu’il était dès l’enfance des commandements de la Loi, mais ses connaissances ne l’avaient amené qu’à la prétention spirituelle.
Personne ne peut discerner quoi que ce soit du Seigneur si l’Esprit ne le conduit pas. Notre connaissance des Écritures nous apprend-elle à connaître Jésus ? C’est de lui que toute la Parole nous parle. La Bible est comme un puzzle dont chaque verset est utile, et dont l’ensemble montre Jésus. Elle ne nous est pas donnée pour remplir notre intelligence, mais pour nous mettre en contact avec Christ.
Alors Jésus pose une question au docteur de la Loi. Il ne lui demande pas : “Que lis-tu ?”, mais : “
Comment lis-tu ?” (v. 26). Cette question nous est aussi posée : comment lisons-nous la Parole de Dieu ? Notre cœur et notre intelligence spirituelle sont-ils en éveil devant elle ? Ou cette lecture est-elle pour nous un simple jeu de l’esprit ? (voir 1 Corinthiens 8. 1 ; Philippiens 1. 9).
Le docteur de la Loi répond cependant avec à-propos en citant deux versets : “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée”, et “ton prochain comme toi-même” (v. 27). Il avait compris que ces commandements étaient un résumé de la Loi tout entière (voir Matthieu 22. 36-40). Le Seigneur lui dit qu’il a bien répondu ; mais pour toucher sa conscience, il attire son attention sur la mise en pratique de la Loi (v. 28).
Au lieu de brusquer cet homme, le Seigneur le prend là où il est, comme il le fera plus tard avec les disciples d’Emmaüs (voir Luc 24). Nous le reconnaissons à cela : là où tout autre se serait lassé, le Seigneur nous accompagne, nous guérit, nous supporte ; et à travers cette rencontre avec un docteur de la Loi, il va répondre à une autre question essentielle : qui est mon prochain ?
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !