Dieu et ses héraults
Les meilleurs footballeurs n’ont pas demandé à être idolâtrés : « Beaucoup disent de moi ‘Tu es Dieu’, et moi je leur réponds ‘Vous dites n’importe quoi. Dieu est Dieu, et moi je suis un simple footballeur’. », dit sagement Maradona, et pour Pelé : « tout ce que j’ai fait, je le dois à Dieu ». Ces paroles claires s’appliquent aux deux nouveaux monstres du football que sont Cristiano Ronaldo et Messi. Parlant de son célèbre coéquipier du Real Madrid, Keylor Navas explique : « il n’y a qu’un seul Dieu. Cristiano est le meilleur joueur du monde, mais Dieu est Dieu et totalement différent ». Le Pape François est fan de son compatriote, mais explique aux journalistes : « Messi est extraordinaire à voir jouer, mais il n’est pas Dieu ». Avec un tel nom, le rappel est salutaire…
La fragilité de leur carrière est propice à leur ouverture à la foi, ce qu’exprime Monseigneur Lebrun, ancien arbitre: « Les sportifs de haut niveau tutoient leurs limites et se rendent compte, plus que d’autres, qu’ils ne sont pas tout-puissants et alors la dimension spirituelle se manifeste plus fortement ». La doctrine chrétienne les rassure sur le fait d’être aimés par Dieu, et cela se traduit par une douceur nouvelle dans le rapport aux autres.
De par la plate-forme singulière qu’ils occupent, les footballeurs sont ambassadeurs de premier plan de l’Église auprès de la jeunesse. Être, par leurs paroles et leur attitude, de bons témoins de Jésus au Qatar, c’est à dire étymologiquement, martyrs, serait une palme encore plus enviable que de gagner la Coupe du Monde. Et si, comme l’on prie pour son équipe favorite, nous priions pour que les footballeurs du Christ restent fidèles à leur témoignage exigeant de foi ?
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !