Le salut par la grâce
Paul écrit à Timothée, son enfant dans la foi, pour l’encourager dans le service. Au tout début de sa lettre, dans un langage clair et précis, l’apôtre souligne qu’il y a opposition entre le légalisme et la grâce souveraine de Dieu (1 Timothée 1. 7, 8). Cette question a posé beaucoup de difficultés parmi les premiers chrétiens, comme nous le voyons en Actes 15 et dans beaucoup d’épîtres de Paul – en particulier 2 Corinthiens, Galates et Colossiens. Il y a eu, en fait, de nombreuses discussions à ce sujet tout au long de l’histoire de l’Église, et il y en a encore de nos jours. Paul ne pouvait pas être plus clair dans son enseignement : le croyant est sauvé et mis à part, sanctifié uniquement par la grâce et non par la Loi. Certains seraient d’accord pour dire qu’on n’est pas sauvé en obéissant à la Loi, mais que, dans notre marche, nous devrions quand même obéir à une loi morale. Mais, même dans ce cas, Paul est aussi très clair : “La Loi n’est pas pour le juste” (1 Timothée 1. 9). “Le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce” (Romains 6. 14).
Comme exemple, Paul cite son histoire personnelle. Il avait été très zélé pour la religion juive et il avait extérieurement gardé tous les commandements de la Loi. Et pourtant, il avait persécuté et tué des chrétiens (Actes 26. 10, 11 ; Philippiens 3. 6) ; il était le premier des pécheurs (1 Timothée 1. 15). Mais, dans sa merveilleuse grâce et sa miséricorde, Christ l’a arrêté et l’a appelé à son service, alors qu’il était justement en train de faire la chasse aux chrétiens. Il ajoute que sa conversion peut servir d’exemple à tous ceux qui viendront au Seigneur par la suite. Si Dieu l’avait sauvé, lui, il pouvait sauver n’importe qui !
Devant la grâce de Dieu qui l’a sauvé, le cœur de Paul déborde de reconnaissance. Il entonne un chant de louange qui exalte la grandeur de Dieu et les gloires de sa Personne. Il est “le Roi des siècles”, “l’incorruptible” – il est sans péché et ne change pas –, “invisible” – personne ne l’a jamais vu, mais le Fils l’a révélé (Jean 1. 18) –, le “seul Dieu” – il n’y en a pas d’autres, et il ne peut pas y en avoir d’autres. Combien Dieu est grand ! Quel Sauveur plein de grâce nous avons !
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !