Il est possible de faire route avec Jésus, sans toutefois vivre avec Lui et s’identifier à Lui. Nous pouvons donner aux autres l’impression que nous Le suivons, et notre coeur peut être tout ailleurs. Et le Seigneur seul, qui regarde au coeur, voit que nous nous trompons nous-mêmes… et les autres. Jésus connaît ceux qui sont vraiment tout entiers pour Lui, ceux sur lesquels Il peut compter.
Nous avons pris la décision de travailler pour Lui, mais Il nous dit de nous asseoir d’abord, pour bien réfléchir aux conséquences de cet acte; car il est arrivé que nos élans n’aient pas eu de suites. Nous avions fait un commencement plein de promesses; mais nous avons été arrêtés par « père, mère, femme, enfants, frères et soeurs », ou bien par les réclamations de la vie propre. Qu’il n’y ait jamais de précipitation dans le domaine du service de Dieu!
Peut-être avons-nous dit et même chanté que nous voulons combattre pour Lui, mais nous en sommes restés aux paroles. Nous ne nous sommes pas « assis d’abord » pour examiner si nous pouvions accomplir ce que nous Lui avions promis dans nos cantiques… (Il n’y a aucun domaine où nous, chrétiens, mentions aussi facilement que dans le chant!) A la sortie même de la réunion, « une ambassade » nous attendait pour nous demander la paix, et nous avons cédé pour éviter la guerre. Luc 14:32. Veillons à ces « ambassades » qui viennent nous faire déposer les armes après un bon début. C’est le diable qui les envoie pour demander la paix; et c’est la paix des morts qu’il nous offre: une activité sans lutte, sans opposition, sans feu et sans vie.
Une tour non achevée est un sujet de railleries pour les hommes, et un chrétien inconséquent est un sujet de mépris pour le monde. Comment le monde peut-il croire, si nous nous arrêtons à mi-chemin, si nous n’allons pas jusqu’au bout avec notre Seigneur?
C’est pourquoi, avant de faire une promesse, asseyons-nous pour calculer la dépense, et ensuite chargeons-nous de notre croix pour Le suivre, non pas pendant un certain temps, mais jusqu’au bout!