Après avoir exposé le merveilleux plan divin du salut, après avoir dirigé les regards de ses lecteurs vers un monde perdu, corrompu dans son péché, épuisé par ses souffrances, noyé dans ses larmes, l’apôtre Paul s’arrête, saisi et angoissé, pour poser quatre questions. Ces questions sont comme quatre flèches divines qui pénètrent la conscience du chrétien.
« Comment donc invoqueront-ils Celui en qui ils n’ont pas cru? » Qui pourra jamais compter les bienfaits qui résultent de ce simple fait: croire du coeur en Jésus-Christ? « Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé », dit l’apôtre Paul dans le même chapitre: c’est-à-dire sauvé du péché passé et de sa culpabilité, sauvé de la puissance présente du péché, sauvé du lac de feu et de soufre, sauvé pour l’éternité! Quelle sera notre réponse, en face des centaines de millions d’hommes qui ne sont pas sauvés?
« Comment croiront-ils en Celui dont ils n’ont pas entendu parler? » Nous sommes sourds à l’appel des païens et nos prières de consécration n’ont aucune suite! Dieu attend notre réponse…
« Comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche? » Au-delà de nos frontières des centaines de millions d’âmes sont sans espoir, sans Dieu, et même sans Sa Parole… et personne ne veut aller à elles pour les conduire à Lui. Qu’en est-il de nous?
« Comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés? » Prions le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson; soyons prêts à être l’exaucement de notre demande. L’appel est là, ce sont les réponses qui manquent. Un appel, c’est la conséquence normale d’un besoin connu, et de notre juste reconnaissance de coeur envers Celui qui nous a sauvés. C’est simplement obéir aux dernières paroles de notre Seigneur ressuscité: « Vous Me servirez de témoins… jusqu’aux extrémités de la terre. »
2 Corinthiens 5 (BYM)
- Nous sommes donc ambassadeurs pour Mashiah, comme si Elohîm vous exhortait par notre moyen. Nous vous supplions pour l’amour du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !