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«Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. » Jean 20:4.

Bien entendu, ces paroles n’excusent point la paresse, la passivité, la complaisance de tempéraments endormis qui cherchent leurs aises, évitant les sacrifices et les renoncements.

Aujourd’hui, on vit trop rapidement. On passe d’une chose à l’autre avec précipitation. Ainsi la superficialité, l’habitude et l’usure menacent chacun, sans qu’on s’en doute. A l’heure présente, les circonstances de la vie sont faites pour empêcher le calme, le repos, la paix.

Mais il y a un remède pour celui qui croit; c’est de ne point se laisser prendre par le courant de la vie présente: Ne point se hâter. Que signifient ces mots? Quels que soient votre travail, votre devoir quotidien et les nombreux détails qui le composent, votre coeur demeure dans le repos. Dieu Lui-même vous donne le ton et la mesure. C’est Lui qui tient Son enfant dans le creux de Sa main, à l’ombre du Tout-Suffisant.

Celui qui croit ne se hâte point et refuse de se laisser forcer la main. Il apprend à se décharger sur Dieu de son fardeau, de ses soucis. Quand le travail auquel il est appelé le charge trop et semble le presser outre mesure, quand son activité le fatigue et voile sa communion avec Dieu, il discerne le danger, il voit que la vitesse est en train de le gagner, il ne se « hâte pas ». Il se place sous la direction de Dieu qui, Lui, marche devant lui et règle le rythme de sa vie.

Nous sommes appelés à courir, à remporter le prix de la course; mais il est dit expressément que nous devons le faire en observant les règles données. Il y a telle chose que de « courir plus vite que Pierre » et d’arriver à un « sépulcre », où nous sentons notre propre mort spirituelle, la sécheresse, la stérilité, le découragement et la fatigue… Courir au sépulcre, au lieu de marcher en nouveauté de vie avec le Ressuscité dans toute la puissance de la résurrection! Son joug est aisé; celui qui trouve en Lui le repos de son âme ne se laisse pas bousculer. Il veille à ce que son travail demeure à sa place et que sa communion avec Dieu reste au premier plan de sa vie.

2 Corinthiens 5 (BYM)

20. Nous sommes donc ambassadeurs pour Mashiah, comme si Elohîm vous exhortait par notre moyen. Nous vous supplions pour l’amour du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !