Afin que je vive pour Dieu
“Fais cela et tu vivras” (Luc 10. 28), disait la Loi. En théorie, elle aurait épargné quelqu’un qui l’aurait entièrement accomplie, mais elle condamnait impitoyablement le moindre écart ; en pratique, elle condamnait donc tout le monde (Romains 3. 19), sauf Celui “qui n’a pas connu le péché” (2 Corinthiens 5. 21). Enfreinte, la Loi exigeait invariablement la mort du pécheur, ou au moins un sacrifice sanglant car “c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme” (Lévitique 17. 11). Il était impossible d’échapper à sa sentence : la mort devait intervenir, le sang devait être versé.
Le croyant se réjouit de ce qu’il est “mort à la Loi”. En ce qui le concerne, la sentence de la Loi a été accomplie : un autre est mort à sa place – Christ, son Sauveur. Ayant cru au Seigneur Jésus mort à ma place, la Loi considère donc que je suis mort, et elle ne pourra jamais rien réclamer d’un mort. Aucune loi au monde n’est valide pour des gens décédés : une fois mort, un être humain échappe à toute obligation légale. Ainsi, la Loi ne s’applique plus à moi. Je lui échappe par la mort de Christ.
Mais remarquez aussi que je suis mort afin “que je vive”. Il n’est plus question maintenant de vivre avec ma nature “chair de péché” (Romains 8. 3), condamnée par la Loi et mise à mort à la mort de Christ. Je ne peux qu’avoir cette chair en horreur, quand je vois les souffrances et la mort que Christ a supportées pour moi à cause du péché. Je me considère donc “comme mort au péché, mais comme vivant à Dieu dans le Christ Jésus” (Romains 6. 11). Je vis maintenant “pour Dieu” !
Je sais qu’étant “mort à la Loi”, la Loi n’exige rien de moi. Maintenant, par Jésus Christ, j’en suis entièrement délivré ; je suis hors de sa sphère. Je ne vis donc plus par rapport à la Loi, m’efforçant de remplir des obligations que je ne peux jamais atteindre, et que Christ a déjà accomplies dans sa mort.
“Christ nous a placés dans la liberté en nous affranchissant” (Galates 5. 1) ! De sorte que l’empilement de règles à respecter n’a plus aucun sens pour nous ; là n’est pas la vie chrétienne. Elle est dans une relation proche avec Jésus, et c’est en m’appliquant “avec ardeur à lui être agréable” (2 Corinthiens 5. 9) que je fais tous les choix de ma vie… “afin que je vive pour Dieu” !
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !