CHRIST A-T-IL DE LA VALEUR POUR VOUS ?

Christ a-t-il de la valeur pour vous ?
Quelqu’un a dit que la valeur d’un objet est basée sur ce que l’on est disposé à payer pour l’obtenir. Dans le verset ci-dessus, nous lisons que pour ceux d’entre nous qui aiment le Seigneur, il est précieux. Mais précieux à quel point ?
 Judas a marché avec le Seigneur pendant plus de trois ans : ils avaient partagé des repas et ils étaient allés ensemble au temple. Judas était le compagnon du Seigneur. À combien Judas estimait-il le Seigneur ? Il l’a vendu pour 30 pièces d’argent, ce que les historiens évaluent à 90 deniers. Mais l’estimation de Marie était très différente. Judas prenait égoïstement, mais Marie a donné de son plein gré. Lorsqu’elle a versé le parfum du vase d’albâtre, elle a offert au Seigneur un trésor de très grande valeur : 300 deniers, environ un an de salaire d’un ouvrier de ce temps-là, puisque un denier était le salaire journalier habituel (voir Matthieu 20. 2). Les autres, Judas en particulier, ont vu cela comme un immense gâchis ; mais Marie, avec un cœur rempli d’amour pour le Seigneur, a donné ce qui était probablement son plus grand bien. Et lorsqu’elle a été critiquée, elle n’a même pas essayé de se justifier. Elle aimait le Seigneur, et, pour elle, il était digne de ce qu’elle avait de plus précieux.
 Cela nous interpelle. Combien sommes-nous prêts à donner au Seigneur ? Quelle part de notre temps ? Combien de nos efforts ? Combien de notre argent ? Lui donnons-nous uniquement de notre superflu ?
 Plus important encore, à quelle valeur estimons-nous sa vie ? Le mari a pour instruction d’aimer sa femme comme le Christ a aimé l’assemblée (Éphésiens 5. 25). Le serviteur a pour instruction de supporter les abus et les injustices, comme Christ l’a fait, sans chercher vengeance (voir 1 Pierre 2. 18-23). D’autres ont été exhortés à penser à leur prochain plus qu’à eux-mêmes (Romains 15. 1, 2), à avoir la même attitude d’humilité que le Christ, qui s’est abaissé lui-même jusqu’à devenir un homme, pour aller jusqu’à la mort, et à la mort de la croix (Philippiens 2. 5-8). Dans tous ces exemples, il est notre modèle parfait. L’apprécions-nous suffisamment pour devenir de plus en plus semblables à lui ? Quel prix sommes-nous prêts à payer ?

2 Corinthiens 5 (BYM)

  1. C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !

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