Pas un fil, pas une courroie de sandale
Le roi de Sodome (qui représente le monde) propose un bien étrange marché à Abraham : Prends les biens, laisse-moi les personnes !
Voilà ce que veut Satan : des âmes. Que sont les objets du trafic de la grande Babylone, l’Église apostate ? À la fin d’une longue liste de biens consommables, on trouve “des esclaves, et des âmes d’hommes” (Apocalypse 18. 13). Mais nos âmes sont précieuses, et Abraham répond : Je ne prendrai rien de toi !
Rien ! Pas un “fil”, pas une “courroie de sandale”, car on devient tributaire d’un donateur : ainsi Satan veut nous lier à lui et faire de nous ses prisonniers. Chaque jour nous avons à choisir entre l’esprit du monde et l’Esprit de Dieu, qui veut nous enrichir d’une tout autre manière. Le roi de Sodome aurait bien voulu faire d’Abraham son ami, mais il nous est dit : “Ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ?” (Jacques 4. 4).
Combien de fois avons-nous fait cette expérience : même une simple “courroie de sandale” peut nous lier. L’Ennemi commence par des choses qui paraissent tellement mineures ! Ainsi Samson, lié par Delila, pensait présomptueusement reprendre sa liberté quand il le désirerait : “Je m’en irai comme les autres fois et je me dégagerai” (Juges 16. 20). Mais non : cette fois-ci, il était réellement lié, prisonnier. On ne joue pas avec le mal : Samson a eu les yeux crevés, et il n’a jamais retrouvé sa liberté.
Mais où Abraham a-t-il trouvé la force et le discernement pour refuser les offres du roi de Sodome ? C’est grâce au passage de ce mystérieux Melchisédec qui lui a apporté les ressources du Dieu Très-haut (Genèse 14. 18-20). Il a discerné le piège grâce à sa communion avec Dieu. “La nourriture solide est pour les hommes faits qui, par la pratique, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal” (Hébreux 5. 14).
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !