Un nom dans le livre de vie
Le Seigneur Jésus avait promis aux vainqueurs de Sardes qu’ils seraient “vêtus de vêtements blancs” et qu’ils marcheraient avec lui “en vêtements blancs” (v. 4, 5). Leurs œuvres et leur marche de pureté (en séparation du mal sur la terre), bien qu’oubliées par l’homme, et faites peut-être en secret, ne sont pas oubliées par Dieu (voir Hébreux 6. 10 ; Matthieu 6. 4, 6). Ils seront récompensés publiquement, avec gloire, vêtus de vêtements blancs dans la scène céleste à venir (Apocalypse 4. 4 ; 19. 8). Quel encouragement !
Mais quelque chose de plus était promis à ces vainqueurs : leur nom ne serait pas effacé du livre de vie. Certains, en lisant ce verset d’ Apocalypse 3, ont eu des craintes au sujet de leur sécurité éternelle, mais il donne au contraire une réelle confirmation de la sécurité que possède, en Christ, celui qui vaincra. L’assemblée à Sardes avait le nom d’être vivante, mais elle était morte (v. 1). C’était en majorité des gens sans vie qui professaient être chrétiens ; leurs noms étaient écrits dans les registres de Sardes, tandis que les quelques croyants méprisés qui restaient parmi eux étaient rayés des registres. La promesse du Seigneur n’est pas négative, mais positive ; c’est l’affirmation, et non une remise en cause, de leur sécurité : même si les autorités religieuses pouvaient effacer sur la terre leur nom de leurs listes de membres, Christ n’effacerait pas leur nom du livre de vie !
Et, comme pour confirmer cette promesse remarquable, le Seigneur Jésus dit aussi qu’il reconnaîtrait le nom du vainqueur devant son Père et devant les anges. Les vainqueurs avaient reconnu le nom de Christ devant des hommes (Romains 10. 9, 10) ; c’est cela qui marque un vainqueur, comme nous le voyons en 1 Jean 5. 4, 5 : “Ce qui est né de Dieu est victorieux du monde ; et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?”. Jésus avait dit : “Quiconque me reconnaîtra devant les hommes, moi aussi je le reconnaîtrai devant mon Père” (Matthieu 10. 32), et il le confirme ici. Quel privilège de confesser, ici sur la terre, “notre Seigneur Jésus Christ, Seigneur de gloire” (Jacques 2. 1) !
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !