L’espérance du chrétien
Deux choses constituent la joie d’un chrétien, et sont sa force dans le chemin, le but constant placé devant son cœur :
– premièrement,
la communion avec Dieu le Père et avec son Fils Jésus Christ ;
– deuxièmement,
l’espérance de la venue du Seigneur.
Ces deux choses étant liées, elles ne peuvent pas être séparées sans entraîner une perte pour notre âme. Nous devons les avoir toutes les deux pour en profiter pleinement.
Si nous n’attendons pas la venue du Seigneur, rien d’autre ne pourra nous séparer de la même manière du “présent siècle mauvais” (Galates 1. 4). Christ lui-même ne sera pas autant l’objet de notre cœur. Et nous ne pourrons pas non plus entrer dans la même mesure dans les pensées et les plans de Dieu au sujet du monde, s’il n’y a pas devant nous cette attente de son Fils venant du ciel.
De plus, si cette espérance est envisagée en dehors de la communion, et de la communion actuelle avec Dieu, nous n’aurons pas aujourd’hui de puissance. Le cœur sera affaibli parce que l’esprit sera trop occupé et submergé par le mal environnant.
En effet, nous ne pouvons pas réellement attendre du ciel la venue du Fils de Dieu sans voir en même temps comment le monde le rejette entièrement. Le monde lui-même va mal, ses hommes sages n’ont aucune sagesse – tout va vers le jugement, les principes du mal se déchaînent. L’âme en devient oppressée, et le cœur est attristé ; mais si, par la grâce, le chrétien est dans une communion continue avec Dieu, son âme reste ferme, calme et heureuse devant Dieu, parce qu’il trouve en Lui des bénédictions telles qu’aucune circonstance ne peut les toucher ni les changer.
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !