Dans son état naturel, l’homme ne voulait ni de la sainteté de Dieu, ni de son amour. Et pourtant, Dieu a ôté le péché par le moyen de la croix de son Fils. Le Seigneur Jésus est mort pour le péché, puis s’est assis à la droite du Père, victorieux sur toutes choses. Et il a envoyé ici-bas l’Esprit Saint promis pour nous permettre de marcher devant lui.
Quelle position est la nôtre ! Nous en avons fini avec le péché ; le Seigneur Jésus a ôté nos péchés et nous en a purifiés. Il ne pouvait pas nous amener dans la présence du Père avec un seul péché sur nous. Impossible ! “Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine” (Ésaïe 1. 18). Le Seigneur Jésus, étant “devenu obéissant jusqu’à la mort” (Philippiens 2. 8), a réglé toute la question du péché devant Dieu, et donne au pécheur de la puissance sur le péché. Avec une sainte liberté, nous pouvons entrer dans la présence de Dieu, car nous savons que le Seigneur Jésus est là, assis à la droite de notre Père, non seulement comme notre précurseur, mais comme notre vie elle-même ! Nous possédons désormais une justice parfaite, un amour parfait, et une conscience parfaite pour y entrer.
Entrer dans la présence de Dieu avec un seul péché sur nous, y penser même, serait une folie. Un seul péché non pardonné nous rendrait complètement impropre à la présence de Dieu. Mais “le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de
tout péché” (1 Jean 1. 7), de sorte que l’âme, dans la présence de Dieu, peut se réjouir en lui – “nous nous glorifions en Dieu” (Romains 5. 11) – et échapper ainsi à la puissance du péché. Le Seigneur Jésus glorifié, assis dans le ciel, envoie le Consolateur ici-bas, et nous donne ainsi le pouvoir de résister aux attraits mortels du péché, pour avoir communion avec Lui. Ce qui le prouve ? Ce n’est qu’après la résurrection qu’il nous nomme “ses frères” et qu’il nous dit “Paix à vous !” (Jean 20. 17, 19, 21) – parce qu’il peut être uni à nous : nous sommes devenus saints par nature.
Nous avons sa justice. Nous attendons l’héritage dont nous avons déjà les arrhes (voir Éphésiens 1. 13, 14). Nous avons l’amour de Dieu versé dans nos cœurs (Romains 5. 5). Et quand nous regardons la sainteté, la puissance et l’amour de Dieu, qu’il est merveilleux de nous dire : Un tel Dieu est mon Père ! L’amour dont il a aimé son propre Fils, il m’en a fait don, à moi aussi (voir 1 Jean 3. 1).
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !