Lorsque l’Homme, dans la personne du Fils, est allé à travers la mort dans la gloire de Dieu, il a été placé à la droite de Dieu : “Il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de tout pouvoir, et autorité, et puissance, et domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir” (Éphésiens 1. 20, 21). C’est alors que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, “l’a donné pour être chef sur toutes choses à l’assemblée, qui est son corps” (v. 22, 23). Il est donc enseigné ici avec certitude que c’est après l’ascension de Christ que nous avons pour la première fois la mention qu’il est la Tête (le Chef) du corps. Auparavant, il ne pouvait donc pas y avoir de membres formés sur la terre.
En réalité, le corps ne pouvait pas être formé avant la venue du Saint Esprit, cette personne divine que Celui qui est monté au ciel a reçue du Père et nous a envoyée. C’est quand il est venu habiter dans les croyants que le corps a été formé : “nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps” (1 Corinthiens 12. 13). En conséquence et selon l’Écriture, Christ n’était pas chef de l’Assemblée alors qu’il marchait sur la terre, ou pendant l’œuvre de la croix. Mais nous pouvons maintenant le contempler là où il est, et reconnaître que Celui qui est mort pour nos péchés et qui est ressuscité pour notre justification, qui est notre vie, notre justice et notre paix – Celui-là est maintenant, dans la gloire, la Tête de son corps, l’Assemblée.
L’Assemblée ne pouvait donc être formée, étant liée intimement à Christ comme l’est le corps avec la tête, que lorsque Christ a été glorifié dans le ciel. Cela nous montre que l’Église, bien qu’étant sur la terre actuellement, est vraiment céleste dans sa nature, faite pour le ciel, et liée dès maintenant au ciel car sa Tête est dans le ciel. Combien il est important pour nous de réaliser que notre vie actuelle sur la terre n’a de sens qu’en rapport avec le ciel : nous sommes encore sur la terre, mais nous sommes déjà des “célestes” (1 Corinthiens 15. 48). Combien nous pouvons louer Dieu pour une telle grâce !
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !