UNE FEMME SEULE…

Une femme seule
Jésus est fatigué. Quittant la Judée et ses formes religieuses vides, il s’en va, lui, le Fils de Dieu, rencontrer une femme seule près d’un puits. Pas d’homme plus solitaire que lui : comme il peut comprendre cette femme seule, mise au ban de la société, et qui a honte d’elle-même ! Le Seigneur veut avoir une place dans son cœur, pour qu’elle puisse se reposer dans son amour, et pour qu’il puisse, lui aussi, se reposer dans ce cœur-là. Car il cherche la communion avec ses créatures.
 Au bord de la fontaine, cette femme trouve un voyageur fatigué. “Donne-moi à boire”, lui dit-il (v. 7). Mais voilà que cet homme, qui demande de l’eau, lui offre aussi à boire, à elle ! “Le puits est profond”, objecte-t-elle (v. 11). Oui, le puits du monde est profond, très profond. Le péché nous fatigue. Il nous tient éloignés de Dieu. Sommes-nous satisfaits de ce monde quand nous n’avons que son eau ?
 Mais maintenant, c’est devant Dieu que la femme est seule, face à face avec lui. Ce n’est pas pour la juger qu’il lui parle : c’est pour lui ouvrir le chemin de la vie éternelle. Des questions théologiques agitent cette femme : “Nos pères ont adoré sur cette montagne-ci, et vous, vous dites…” (v. 20). Mais le temps où il fallait adorer Dieu sur une montagne est révolu. Maintenant, c’est le Père qui cherche des adorateurs par l’Esprit (v. 23, 24) : il veut une âme qui se tourne vers lui et qui cherche une relation vivante et personnelle avec lui.
 Comment venir à Dieu ? Telle est la question que se pose cette femme. Pour la toucher enfin, Jésus finit par lui parler de sa vie, il atteint sa conscience. Il lui montre qu’il sait tout d’elle. Elle reçoit une révélation incroyable : “Je suis le Messie, moi qui te parle” (v. 26) ! Et la foi jaillit dans son cœur.
 Des fleuves d’eau vive coulent du ventre de cette femme (voir Jean 7. 38). Elle sortait seule puiser de l’eau pour échapper au jugement des autres, mais maintenant elle n’évite plus personne : elle revient vite à la ville pour annoncer le bien que le Seigneur lui a fait. Sa cruche est vide, mais son cœur déborde de la bonne nouvelle. Le Seigneur Jésus, assis près de ce puits, regarde alors venir à lui ces âmes qui cherchent l’eau de la vie éternelle.

2 Corinthiens 5 (BYM)

  1. C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !

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