UN ROSEAU FROISSÉ ET UNE MÈCHE QUI BRÛLE À PEINE…


Dans l’Antiquité, les lampes à huile étaient constituées d’un réservoir dans lequel trempait une mèche de lin ; cette mèche, une fois allumée, brûlait jusqu’à la consommation complète du combustible, l’huile. Une flamme vive indiquait qu’il y avait encore beaucoup d’huile. Mais à la fin de la réserve, on observait une flamme mourante, éclairant à peine. L’image du verset ci-dessus était très parlante pour les lecteurs de l’époque : “Il n’éteindra pas la mèche qui brûle à peine”. L’image s’éclaire par le début du passage : “Il ne criera pas, il n’élèvera pas sa voix”.
 Cette douceur, Jésus l’a montrée avec Pierre après le reniement de ce dernier ; Pierre l’a renié en faisant “des imprécations” (Marc 14. 71). Le Seigneur ne lui a pas fait de reproches et ne l’a pas rejeté : il n’a pas éteint cette mèche qui fumait à peine, il a plutôt ranimé doucement la flamme. Dans une prière profonde et fervente, il avait déjà intercédé pour Pierre. Un regard au moment critique (Luc 22. 61), et finalement, des paroles encourageantes, ont ramené ce disciple défaillant à sa mission initiale : servir le Seigneur (Jean 21. 15-23).
 Jésus criait dans le temple pour se faire entendre d’un auditoire nombreux, et son message impliquait quelquefois une grande fermeté, mais on ne l’a jamais entendu élever la voix de façon hystérique en perdant patience. Ses serviteurs doivent absolument imiter sa douceur. “Que toute amertume, tout emportement, toute colère, tout éclat de voix, toute injure soient ôtés du milieu de vous, de même que toute méchanceté” (Éphésiens 4. 31). “Que votre douceur soit connue de tous les hommes” (Philippiens 4. 5). Paul dit aussi : “Il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous” (2 Timothée 2. 24) : dans un esprit de douceur et avec un enseignement patient, le serviteur de Christ doit imiter son Maître, attendant avec prières que Dieu intervienne et accorde la repentance à ceux qui s’opposent à la foi (v. 25).

2 Corinthiens 5 (BYM)

  1. C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !

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