EST-CE QUE JE MARCHE PAR L’ESPRIT ?

Comment puis-je être certain que je marche par l’Esprit ? Ce n’est pas quelque chose qu’on ressent comme une émotion, ou quelque chose qu’on ne pourrait comprendre qu’après coup.
 Cela nécessite, avant tout, que j’apprenne la leçon la plus importante de ma vie : la nature adamique qui est en moi n’est capable d’aucun bien. En fait, en Romains 7, l’apôtre Paul explique clairement que “le péché habite en moi” (v. 17) et il dit : “Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien” (v. 18). Après avoir compris et accepté ce fait, je pourrai saisir la solution divine à mon problème ; je m’attacherai à Christ pour être comme lui et, par l’Esprit, je ferai “mourir les actions du corps” (v. 24, 25 ; 8. 13).
 Mais comment puis-je trouver de l’aide pour reconnaître si je marche par l’Esprit ? – Cela peut se faire de deux façons : soit j’essaie de discerner les différentes mauvaises actions de la chair en moi, soit j’apprends la liste positive des différents caractères du “fruit de l’Esprit” mentionnés dans le verset du jour et je me compare à elle. Cette dernière approche n’est pas seulement la meilleure pierre de touche, mais elle fait aussi que je m’occupe de bonnes choses plutôt que des mauvaises (voir Philippiens 4. 8, 9).
 Si, à un moment donné, je ne trouve pas en moi ou dans mes actions le fruit positif de l’Esprit – “l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi” –, alors je peux être sûr que je ne marche pas par l’Esprit, et que je laisse ma chair se manifester. Peut-être que les œuvres de la chair ne sont pas visibles au dehors, mais à l’intérieur je ne trouve pas non plus le fruit de l’Esprit. Est-il possible d’être neutre ? On peut en douter parce que l’Esprit de Dieu porte toujours du fruit lorsqu’il est libre d’agir, c’est-à-dire quand je ne l’en empêche pas. Le fruit n’est-il pas présent ? – Alors, c’est que je ne marche pas par l’Esprit. – Que dois-je faire alors ? – Je dois aller à Christ dans la prière et la confession. En faisant cela, j’agis activement en mettant à mort les actions du corps, et en regardant à Dieu pour avoir l’aide d’en haut, afin de marcher par l’Esprit.

2 Corinthiens 5 (BYM)

  1. Nous sommes donc ambassadeurs pour Mashiah, comme si Elohîm vous exhortait par notre moyen. Nous vous supplions pour l’amour du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !

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