Prions-nous ?
Des milliers de gens dans le monde n’ont aucune connexion avec Dieu, et spécialement dans les pays anciennement christianisés. Ils mangent, ils boivent, ils dorment, ils se lèvent, ils partent au travail, et reviennent chez eux. Ils respirent l’air créé par Dieu, ils voient le soleil, ils marchent sur la terre que Dieu a faite. Ils goûtent les bénédictions divines. Ils ont des corps mortels, ils ont le jugement et l’éternité devant eux, mais ils ne s’adressent jamais à Dieu ! Ils vivent comme les bêtes qui périssent et se comportent comme des créatures qui n’ont pas d’âme. Ils n’ont rien à dire à Dieu, qui cependant tient leur vie et leur souffle dans sa main. Daniel avait dit à Belshatsar, le roi de Babylone : “Le Dieu en la main duquel est ton souffle, et à qui appartiennent toutes tes voies, tu ne l’as pas glorifié. Alors a été envoyée de sa part l’extrémité de la main, et cette écriture a été tracée” (Daniel 5. 23, 24), cette écriture qui annonçait son jugement sans appel. De la même manière, ceux-là entendront de sa bouche la terrible sentence – une condamnation éternelle !
Le fait de prier n’est pas instinctif pour l’homme ! Son cœur est naturellement rempli de haine envers Dieu. Il désire s’éloigner le plus possible de lui et ne pas avoir affaire à lui. Vis-à-vis de Dieu, l’homme éprouve de la peur plutôt que de la confiance et de l’amour. Pourquoi donc quelqu’un prierait-il, alors qu’il n’est pas conscient d’être pécheur et qu’il ne ressent aucun besoin spirituel ? De plus, il ne croit pas vraiment au monde invisible, il n’a pas envie d’être pieux et d’aller au ciel. La grande majorité des hommes ne connaît rien de l’amour de Dieu et n’a aucune envie d’entrer en contact avec lui.
Saul de Tarse croyait en Dieu et pensait lui plaire en persécutant les chrétiens (voir Actes 26. 9). Mais après avoir rencontré le Seigneur sur le chemin de Damas, un changement total s’est produit dans sa vie, et le Seigneur pourra confirmer ce changement à Ananias qu’il envoie vers Saul, en disant de lui : “Voici, il prie” (Actes 9. 11) !
Alors, qu’en est-il de nous ? Peut-être, me direz-vous : je suis croyant, je prie. – Mais, cher croyant, combien de temps consacrons-nous alors à la prière chaque jour ?
Prions “sans cesse”, comme l’apôtre Paul le dit aux Thessaloniciens. C’est bien là ce qui doit distinguer les chrétiens des autres hommes : ils parlent à leur Père, et ils aiment le faire.
2 Thessaloniciens 2 (BYM)
- Mais que lui-même, notre Seigneur Yéhoshoua Mashiah et notre Elohîm et Père, qui nous a aimés et qui nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance par sa grâce,