PAS MOI, MAIS CHRIST…

Pas moi, mais Christ
On entend quelquefois dire : Tout le monde a le droit d’être soi-même. – Bien sûr, Dieu nous a donné une personnalité distincte, et nous avons à respecter ces différences. Mais
être soi-même n’est pas ce que doit rechercher un chrétien, car la Bible donne plutôt une autre ligne de conduite : elle nous demande de “ renoncer à nous-même”.
 D’un point de vue personnel, cela signifie renoncer à être le centre de notre propre vie, renoncer à faire des choix pour nous-même. Dieu demande au croyant de se décentrer (ce qui est impossible sans l’action de l’Esprit) et de donner à Christ cette place centrale.
Plaire à moi-même doit être remplacé par plaire à Christ. Pour suivre Christ et lui plaire, je dois agir comme lui ; or, “le Christ n’a pas cherché à plaire à lui-même” (Romains 15. 3). Par amour pour nous, il a laissé la gloire du ciel et a vécu une vie d’homme sur la terre, dans l’inconfort et même la pauvreté ; il a travaillé et s’est fatigué à nous parler, à nous guérir, à nous nourrir.
 La liberté d’être moi-même ne revient donc absolument pas à parler et agir comme bon me semble, en particulier dans le cadre de l’assemblée. En parlant de notre attitude envers nos frères et sœurs, Paul écrit : “Nous devons, nous, les forts, porter les infirmités des faibles et non pas nous plaire à nous-mêmes. Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain, en vue du bien, pour l’édification” (Romains 15. 1, 2).
 Le verset du jour va cependant encore plus loin : pour suivre Christ et être vraiment son disciple, il faut non seulement renoncer à soi-même, mais aussi “prendre sa croix”. Le Seigneur n’a pas dit : “Qu’il prenne ma croix”. Lui seul pouvait porter la terrible colère de Dieu sur la croix, souffrir et mourir pour le péché. Prendre notre croix témoigne de la volonté de partager le mépris, le rejet et l’opprobre auxquels le Seigneur a été confronté dans sa marche sur la terre. “Sortons vers lui… portant son opprobre” (Hébreux 13. 13). C’est renoncer même à notre image sociale, au souci de ce que les autres penseront de nous qui suivons Christ : n’oublions pas que la croix désignait celui qui la portait comme un criminel qui allait être exécuté. Cela peut paraître très exigeant, mais il n’en faut pas moins pour suivre réellement Christ, lui qui a porté sa croix pour nous.

Pas moi, mais Christ : telle devrait être notre règle de conduite.

2 Corinthiens 5 (BYM)

  1. C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !

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