De qui suis-je le prochain ?
Un docteur de la Loi, désirant la vie éternelle comme héritage, pose une question essentielle au Seigneur : Qui est mon prochain ? – Les Juifs de cette époque méprisaient les autres peuples, et ce religieux se demandait s’il pouvait réellement, selon la Loi, considérer ces derniers comme des “prochains”.
Jésus ne répond pas à cette question. À travers la parabole du bon Samaritain, il renverse plutôt la question. De qui suis-je le prochain ? Il raconte une histoire. Un homme se fait agresser par des voleurs alors qu’il marchait sur un chemin. Il est laissé à demi-mort sur le bord du chemin : il a besoin d’aide ! Trois personnes vont alors passer devant ce mourant.
Tout d’abord, c’est un sacrificateur (v. 31). Que fait-il face à cet homme qui a besoin d’aide ? Il s’écarte. Il pensait peut-être : ma fonction m’interdit de toucher un mort… On raconte qu’en Inde, une foule nombreuse attendait un train. Soudain, un homme tombe du quai sur la voie, et, blessé, ne peut pas se relever. Mais c’est un Intouchable ! On le regarde. Personne ne bouge. Seul un homme, un chrétien, se précipite, disant : Ma religion ne m’interdit pas de toucher cet homme : elle me le commande !
“De même”, le deuxième, un lévite, passe sans s’arrêter (v. 32) : le même chemin, la même attitude. Voilà des gens qui s’activaient pour le service de Dieu. Mais ils ne font rien pour ceux que l’Ennemi a blessés.
Le troisième, un Samaritain, a secouru le blessé (v. 33). On fait souvent toutes sortes de différences entre les gens. Dieu, lui, n’en fait pas. Comme le Samaritain “allant son chemin”, Dieu va passer lui-même sur ce chemin et s’occuper du pécheur. Jésus est “sorti d’auprès du Père” et il est “venu dans le monde” (Jean 16. 28) – Dieu devenu Homme (1. 14) – pour nous secourir dans notre misère. Nous sommes maintenant appelés à suivre ses traces (1 Pierre 2. 21), à marcher comme Lui a marché (1 Jean 2. 6), et à inviter ceux qui sont “sans force” (Romains 5. 6) à venir prendre gratuitement de “l’eau de la vie” (Apocalypse 21. 6 ; 22. 17).
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !