Conduits par la grâce et par l’Esprit
L’apôtre Paul oppose ici les “œuvres de loi” à “la foi qui écoute”.
Faire des œuvres et écouter sont opposés l’un à l’autre. Pour écouter, il faut être calme et attentif ; il faut donc s’arrêter de travailler. Il est bon d’être paisible et soumis pour écouter la voix de notre Dieu, plutôt que de nous agiter pour montrer notre importance et nos capacités. Écouter est le chemin de la foi, faire des œuvres peut se rattacher à la Loi. La foi rapporte tout à Dieu et rien à l’homme naturel. Les Galates avaient goûté la bénédiction et la joie de connaître le Fils de Dieu qui s’était donné lui-même pour eux. Allaient-ils échanger ces privilèges contre les exigences dures et froides de la Loi, qui ne peut jamais rien donner ?
Paul montre alors aux Galates la grande bénédiction qui caractérise le christianisme : le don du Saint Esprit, qui habite maintenant dans le croyant. Les Galates avaient-ils reçu l’Esprit sur la base des œuvres de loi ? Non, c’était uniquement en vertu de la rédemption – par la mort de Christ à la croix – que le Saint Esprit pouvait venir habiter en eux. C’est le travail de Dieu et cette vérité doit être maintenue contre toute opposition. La Loi n’a rien à faire avec la grâce. La période de la grâce a remplacé celle de la Loi.
Paul fait ensuite un reproche aux Galates : “Êtes-vous si insensés ? Ayant commencé par l’Esprit, achèveriez-vous maintenant par la chair ?”. Si nous faisons ce qui plaît à notre moi, il n’y aura pas de progrès spirituels. Quand notre amour pour le Seigneur se refroidit, nous nous établissons des lois pour nous donner bonne conscience. Nous devenons légalistes : nous nous efforçons d’obéir à la Parole de Dieu par nos propres forces, au lieu de nous tourner vers le Seigneur avec humiliation, pour que son amour remplisse de nouveau notre cœur. Les Galates avaient commencé leur nouvelle vie en Christ en se soumettant avec joie à ce que Dieu avait fait pour eux. Ils ont ensuite changé d’attitude et ont attaché plus d’importance à leurs propres œuvres. Telle est la tromperie de notre chair ! À la fin de cette épître, Paul dit : “Qu’il ne m’arrive pas de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ” (6. 14).
2 Corinthiens 5 (BYM)
- C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !