Paul avait visité Philippes lors de son deuxième voyage missionnaire ; Lydie et le geôlier de la prison de cette ville ont été alors les premières personnes converties au christianisme, et la première assemblée d’Europe a été formée là.
Maintenant, depuis une prison à Rome, Paul écrit cette épître pleine de joie à ces croyants de Philippes si chers à son cœur. Il prend note de la grâce qui était allée jusqu’à eux, car maintenant ils connaissaient Dieu comme leur Père, ayant été amenés dans cette relation de proximité qu’ils n’avaient jamais connue auparavant ; ils avaient désormais la paix avec Dieu par le Seigneur Jésus Christ. C’est également notre part précieuse, comme enfants de Dieu. L’apprécions-nous ?
Dieu avait commencé une bonne œuvre chez ces chers chrétiens. Paul a confiance que Dieu “l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ” (1. 6). Notre regard est ainsi dirigé sur le retour de Christ, quand notre conduite sera passée en revue et que les récompenses nous seront données. Paul rappelle alors à ces croyants : “Seulement, conduisez-vous d’une manière
digne de l’évangile du Christ” (v. 27). Il prie pour qu’ils soient remplis d’amour, pour qu’ils discernent les choses excellentes, pour qu’ils soient purs, sans reproche, et remplis du fruit de la justice (v. 9-11).
Prions-nous pour que ces mêmes choses soient vraies dans notre propre vie afin qu’elle fasse rayonner l’évangile vers ceux qui ne le connaissent pas ?
Le plus grand désir de Paul, c’était que Christ soit glorifié en lui, soit par la vie, soit par la mort (v. 20). Il résume cela en quelques mots, le verset-clé de ce chapitre : “Pour moi, vivre, c’est Christ, et mourir, un gain” (v. 21). Le glorieux évangile prêché par Paul, et sa vie au service du Seigneur, avaient une influence dynamique et active sur les chrétiens de son temps. Une telle influence s’est exercée sur des multitudes d’autres personnes depuis : dépenser et se dépenser pour Christ (voir 2 Corinthiens 12. 15), lui qui est notre vie. Est-ce le désir journalier de mon cœur – et du vôtre ?
2 Corinthiens 5 (BYM)
20. C’est donc en faveur du Mashiah que nous sommes ambassadeurs, comme Elohîm appelle par notre moyen : nous supplions en faveur du Mashiah : Soyez réconciliés avec Elohîm !